Hier, à cause de conditions météorologiques désastreuses sur l’altiplano bolivien, Étienne Lavigne et Marc Coma avaient décidé d’annuler la neuvième étape.
Pourtant, la journée fut riche en rebondissements avec l’affaire « Carlos Sainz ». Pour résumer, ce dernier a été convoqué devant le collège des commissaires de course suite à une accusation de pilotage dangereux de la part d’un quadeur. Dans les faits, lors de la spéciale de la veille, le pilote Peugeot aurait percuté le quadeur sans s’arrêter. Un comportement qui aurait pu entraîner son exclusion de la course… mais qui ne lui a finalement valu qu’une pénalité de 10 minutes au général.
Conséquence directe de l’affaire, ce matin, Carlos Sainz ne comptait plus que 56 minutes d’avance sur son dauphin Nasser Al-Attiyah et plus d’une heure sur son coéquipier Stéphane Peterhansel. Il n’en fallut pas plus pour que le pilote qatari du Toyota n°301 et le français de la Peugeot n°300 lâchent les chevaux sur les 373 km chronométrés prévus en ce mardi 16 janvier.
Une attaque de tous les instants qui s’est soldée à l’arrivée de la spéciale pour Stéphane Peterhansel par une avance de 8’46’’ sur Giniel de Villiers. Au passage, Monsieur Dakar reprend 13'07" à Carlos Sainz.
Quant à Nasser Al-Attiyah, il a manifestement connu un problème avec sa Toyota car il termine la spéciale avec un retard de 29 minutes sur le vainqueur alors qu’il avait un déficit que de deux minutes au départ du second secteur chronométré. Une contre-performance qui lui coûte cher puisqu’il cède la deuxième place du général à Stéphane Peterhansel et se retrouve sous la menace de son coéquipier Giniel de Villiers.
Au général, Carlos Sainz conserve la première place avec une avance de 50'35’’ sur Stéphane Peterhansel et de 1h12'46" sur Nasser Al-Attiyah.