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durant la durée de l'épreuve.
À six semaines du rendez-vous fixé à Lima, Etienne Lavigne a dévoilé ce mercredi 22 novembre à Paris les détails du parcours de la 40e édition du Dakar, qui promet une grosse ration de dunes dès les premières étapes péruviennes, à partir du 6 janvier. Au total, le parcours s'étend jusqu'à Cordoba sur un itinéraire de près de 9 000 km, dont 4 500 km sur lesquels les pilotes seront chronométrés. Pour cette traversée du Pérou, de la Bolivie et de l'Argentine, 332 véhicules ont répondu présents.
« En Afrique à la fin des années 70 ou en Amérique du Sud dans ce début de XXIe siècle, les pilotes et équipages qui s'engagent sur le Dakar se lancent avec le même sens du défi, la même soif de découverte », a rappelé Etienne Lavigne, directeur du rallye, en ouverture de la présentation de la 40e édition. Pour ce millésime d'exception, c'est aussi un programme particulier qui a été concocté, répondant aux attentes des concurrents qui espéraient des retrouvailles avec le désert péruvien dont ils avaient déjà goûté les délices en 2012 et 2013. Ils seront précisément plongés d'emblée dans ces dunes majestueuses pendant un séjour s'étalant sur cinq étapes, le directeur sportif Marc Coma assurant que le programme de cette première séquence propose une visite de « tous les sables du Pérou ». Si ces premières épreuves de franchissement opèreront aussi une première sélection, le changement de registre sera aussi délicat à appréhender en entrant en Bolivie, où la gestion des conditions climatiques et atmosphériques placera les aventuriers face au concept d'endurance extrême. Surtout, la montée en puissance a été calculée par le quintuple vainqueur de l'épreuve pour que les étapes décisives se situent dans le dernier tiers de la course, sur le territoire argentin : « l'étape de Super Fiambala (Belen-Chilecito), qui sera aussi pour les motos et quads la deuxième étape marathon de la course, pourrait être le gros morceau si nous y trouvons la chaleur habituelle », précise Coma.
La liste des engagés publiée à l'occasion de la présentation prévoit 332 véhicules ayant tous l'objectif de rallier Cordoba, la capitale argentine des sports mécaniques. Parmi eux, une poignée dans chaque catégorie s'autorise à viser le titre. Ce sera naturellement le cas de Stéphane Peterhansel, sacré à 13 reprises depuis le début de sa carrière débutée il y a… 30 ans. « Monsieur Dakar », chef de file pour la dernière fois d'une armada Peugeot qui avait trusté le podium l'an dernier avec Sébastien Loeb et Cyril Despres, ne sera pas uniquement confronté à une concurrence interne.
La flotte des Toyota Hilux sera emmenée par Nasser Al Attiyah, tout simplement invaincu cette saison depuis son abandon lors de la dernière édition. Il pourra compter sur l’aide de Giniel de Villiers associé à Dirk von Zitzewitz (victorieux en 2009), ainsi que le duo Bernhard ten Brinke / Michel Périn. À noter que ces trois équipages prendront place à bord d’un nouveau Hilux 4-roues motrices, toujours préparé chez Overdrive Racing en Belgique. Par rapport aux Hilux aperçus au Maroc en octobre, ces nouveaux T1 se verra équipé d’un V8 atmosphérique monté en position centrale, juste derrière le train avant, légèrement sous le poste de pilotage. Autre amélioration, la géométrie des suspensions sera repensée et le poids total abaissé.
Du côté des Minis, il y a deux jours, le Team X-Raid a dévoilé son John Cooper Works Buggy deux roues motrices. Oui, vous avez bien lu, trois Mini 2-roues motrices seront alignés au prochain Dakar, confiés respectivement aux binômes Mikko Hirvonen / Andreas Schulz, Bryce Menzies / Pete Mortensen et Yazeed-Al Rajhi / Timo Gottschalk. Quatre « anciennes » Mini seront aussi de la partie avec Orlando Terranova / Ronnie Graue, Nani Roma / Alex Haro, Jakub Przygonski / Tom Colsoul et Boris Garafulic / Filipe Palmeiro.
Espérons que ces promesses se concrétisent en janvier et qu’on assiste à une lutte acharnée !